Faire un diagnostique, c'est déterminer un problème de santé.
Il faut pour cela méticuleusement observer son oiseaux, les changements physiques et comportement, dans le temps et l'espace. Jamais nos observations ne pourrons remplacer l'expertise d'un
vétérinaire, mais nous pouvons aider et nous aiguiller d'où l'importance de savoir repérer ces symptômes complexes et infimes.
Certains symptômes importants
Les troubles respiratoires
Respiration bruyante, légère (râles, moins de chant), pénible, sans forcément une atteinte de l'état général de la perruche.
Respiration bruyante : maladies respiratoires, acariose, variole, aspergillose, etc.
Respiration silencieuse et pénible : hépatite, aspergillose, traumatisme de la tête.
Les troubles nerveux
positions anormales, paralysies, port anormal de la tête (penchée), tremblements, raidissement des pattes.
Les cas à mort rapide : traumatisme à la tête, intoxications.
Les cas à mort plus lente : Épilepsie, fractures, accidents, hypertrophie de la thyroide, mal de ponte.
Diarrhée
Fientes homogène et liquides, sans distinction ou analyse possible de la fiente, présence possible de sang :malnutrition, excès abusif de magnésium ou de sel, affections intestinales, vers
intestinaux.
Amaigrissement :
Peut être lent ou rapide : hépatite, pro-ventricule, vers parasites, anémie
Consulter un vétérinaire aviaire ou NAC pour :
Symptômes :
- apathique: sans énergie
- ses plumes sont ébouriffées, elle dort dans un coin au fond de la cage
- sa queue est pendante, ainsi que ses ailes parfois
- elle cache son bec dans ses plumes et se repose sur ses deux pattes au lieu de sur une
- elle a les yeux mi-clos, un regard absent, vitreux
- si elle est trop affaiblie, elle se repose au fond de la cage
- elle se nourrit moins ou plus du tout, et boit beaucoup
- fientes anormales (lire post(it sur les fientes)
- mue prolongée, présence de plumes nouvelles
- plumes brisées, tordues, couleur anormale ou terne
- croûte ou pue dans les narines, plumes tachés prés des narines
- rougeur autour des yeux, perte de plumes autour des yeux
- plaies ou calvité : sous les pieds, les ailes
- changement dans la quantité et l'apparence des fientes
- diminution ou excès de consommation, en nourriture et eau
- plumage gonflé en posture, vomissement
- arrêt du chant, vocalisation diminué
- respiration anormale, sons anormaux
- changement dans le poids, perte d'équilibre
- enflure sur le corps, élargissement, gonflement
- écoulements : des narines, yeux ou bec
Liens utiles :
http://www.perruches.org/t2-sante-analyser-les-fientes-de-la-perruche
http://www.perruches.org/t184-la-cage-infirmerie-ou-hopital-en-attendant-le-rdv-veterinaire
http://www.perruches.org/t185-les-maladies-infectieuses
http://www.perruches.org/t8-les-parasites-acariose-gale-poux-vers
Les intoxications chez les
oiseaux
En cas d'intoxication, les symptômes sont assez nombreux.
Il est important de toujours bien surveiller votre oiseau. En effet, comme il ne peut pas s'exprimer, c'est par l'observation de ses symptômes que vous pourrez déceler une intoxication au
plus tôt, ce qui peut lui sauver la vie. Les symptômes généralement constatés sont :
- un abattement important
- un plumage ébouriffé
- des tremblements et des convulsions
- une perte de l'appétit
- une paralysie, ou raideur des pattes et des ailes
- des régurgitations ou des vomissements
- des diarrhées
- des difficultés respiratoires
- il peut même tomber dans le coma
Si votre oiseau présente un ou plusieurs symptômes, appelez votre vétérinaire immédiatement. Le charbon est un anti-poison naturel mais ne remplace pas une
consultation vétérinaire.
Si votre oiseau présente un ou plusieurs symptômes, appelez votre vétérinaire immédiatement. Le charbon est un anti-poison naturel mais ne
remplace pas une consultation vétérinaire.
Les intoxications par les aliments:
Suite à l'altération de certains aliments, ces derniers peuvent produire ou contenir des toxines (mycotoxicoses ou botulisme) . Également les graisses rances (à cause de l'oxydation
deviennent toxique.
Mycotoxines : toxines des champignons toxiques souvent présent dans les moisissures non apparentes, dans les graines ou autre. C'est le changement radical de l'alimentation (et
renouvellement des stocks) qui va permettre le rétablissement sous 10 12 jours.
Les intoxications par les plantes :
Tout d'abord, lorsque vous choisissez des perchoirs en bois ou des plantes à mettre dans vos volières, assurez vous qu'il s'agit bien d'espèces végétales non
toxiques, comme par exemple le saule, le noisetier, les arbres fruitiers non traités ou le bambou.
Lors de sorties à l'extérieur de sa cage, ne laissez pas votre oiseaux manger vos plantes d'intérieurs. La plupart sont en effet toxiques.
Les intoxications causées par des gaz et des produits chimiques
Les oiseaux sont particulièrement sensibles au niveau respiratoire.
Il est très déconseillé de placer leur cage dans une cuisine, en effet les fumées de cuisson sont rapidement toxiques. C'est le cas notamment des gaz produits
par des ustensiles trop chauffés comportant du Téflon (poêles anti-adhésives, grille-pain, sèche-cheveux, etc.). Sous l'action d'une chaleur excessive, le téflon produit un gaz inodore,
incolore, sans danger pour l'homme mais mortel pour les oiseaux : le Tétra-fluoroéthylène.
Les produits de nettoyage peuvent aussi être dangereux, car ils sont souvent concentrés et leurs vapeurs irritantes pour l'homme peuvent rapidement devenir
dangereuses pour les oiseaux.
Si vous observez plusieurs symptômes, consultez au plus tôt votre vétérinaire aviaire ou NAC (nouveaux animaux de
compagnie).
Une perruche ondulée malade doit être rapidement séparées de ses congénères, car elle peut souffrir d’une maladie infectieuse contagieuse. Cette précaution permet d’empêcher la contagion des
autres perruches, mais aussi de protéger le malade des attaques de ses congénères. Les autres perruches ont une aisance à détecter une perruche malade, et pour se protéger elles attaquent la
compagne. Une perruche en isolement est plus facile à surveiller et à manipuler en cas de besoins. Il faut prendre soin de surveiller ses fientes (couleur, texture), et la quantité d’eau absorbée
et de nourriture ingurgitée.
La cage infirmerie devra être dans un milieu où la température est stable, autour de 30°C, pour faciliter la perruche de lutter contra la maladie et de mieux réagir aux soins. Il faut lui
apporter une source de chaleur telle qu’une bouillotte, un coussin chauffant ou une lampe infrarouge si nécessaire, en veillant à ce qu’elle ne puisse pas se brûler. Le mieux est un chauffage
équipé d’un thermostat. La cage doit être pratique pour désinfecter et nettoyer, en gênant le moins possible la perruche. Il faut surveiller à ce que la perruche ne se déshydrate pas et ne se
brûle pas. Si vous ne pouvez réguler correctement la température, humidifiez bien l’environnement. Les mangeoires et abreuvoirs doivent être mis à disposition à volonté et en facile accès pour la
perruche malade. Il faudra une alimentation énergétique à base de protéines et de vitamines. On peut également émietter un œuf avec de l’os de sèche. Les extrudés seront également un excellent
aliment, ramolis avec de l’eau tiède ou coupé si nécessaire. Si jamais le perroquet refuse de s’alimenter, il faudra malheureusement se contraindre à le forcer, pour sa survis, en attendant la
décision du vétérinaire. Les bouillis d’élevage (EAM) seront bien adaptés dans ce cas. Il faudra mettre l’alimentation directement dans le gosier à l’aide d’une sonde spéciale. Ceci requiert de
l’expérience pour cette manipulation dangereuse pour l’oiseau, et de la confiance et de la motivation. Le risque serait que le liquide aille dans la trachée, ce qui entrainerait la mort. Remettez
en vous à votre vétérinaire si vous ne vous en sentez pas capable.
Les ongles poussent continuellement mais sont normalement usés régulièrement par les déplacements de la perruches et ses jeux, sur les
perchoirs, sur les jouets, et sur les blocs vitaminés. Si besoin est, on peut utiliser un coupe-ongle humain en faisant attention de couper en dessous du niveau du vaisseau sanguin. Une coupe
maladroite peut déclencher une hémorragie qu'il faudra stopper avec un produit hémostatique ou de la farine. Pour aider à l'usure naturelle des griffes, il faut fournir des perchoirs pédicures et
des perchoirs en bois naturel, dont l'épaisseur permet que les griffes opposées ne se touchent pas. Attention, les griffes ne doivent pas être trop courtes sinon la perruche ne pourra pas
s'accrocher convenablement.
La longueur normale des griffes de la perruche devrait être d'un quart de cercle ou moins.
Si les griffes de la perruche sont trop longues, il faudra les couper, tout en faisant attention au vaisseau capillaire, à ne pas le couper pour éviter l'hémorragie.
Chez les perruches qui ont des griffes trop longues régulièrement malgré les perchoirs, Il vaut mieux lui couper les griffes plus souvent pour éviter les hémorragies à chaque fois, car la veine
s'allonge avec les griffes donc les coupes régulières diminueront sa longueur. Veillez à utiliser un coupe-ongle hygiénique et adapté à la coupe des griffes.
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