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Traduction libre de la Fondation St-Marseille : Pourquoi l'oiseau en cage ne chante pas, captivité et trouble SPTC
Source (Anglais) : Why the Caged Bird Does Not
Sing : Captivity and Complex PTSD in parrots and people
Extraits :
« Mettre en cage et confiner des oiseaux comme des prisonniers de guerre, des détenus des camps de concentration, et victimes de la violence domestique, sont tous des candidats pour le syndrome de stress post-traumatique complexe. Psychiatre et traumatologue, Judith Herman a créé la catégorie de stress post-traumatique complexe (SPTC) pour attirer l'attention sur les effets profonds que la captivité impose sur le prisonnier, car un diagnostic de SPTC échoue souvent à capturer la blessure psychologique profonde qui se produit avec un traumatisme prolongé et répété. » |
« Classiquement, les symptômes énumérés chez les êtres humains souffrant de la victimisation chronique, se retrouvent couramment chez les perroquets en cage. Les structures du cerveau et les processus régissant l'émotion, la cognition, la régulation du stress chez les oiseaux et les humains sont comparables. Semblables aux humains "qui ont été abusés à plusieurs reprises," les perroquets survivants de traumatismes sont mal diagnostiqués et souvent blâmés pour les symptômes de leurs souffrances. Un perroquet traumatisé est souvent considéré comme «mauvais» ou avec des «problèmes» de comportements qui a besoin d'être dompté ou puni. Si l'on examine à travers la lentille le SPTC, les symptômes de plusieurs perroquets en cage sont presque identiques à ceux des prisonniers de guerre chez l'humain et des survivants des camps de concentration. Il s'agit notamment des modifications dans la régulation émotionnelle, la conscience, et la relation: Symptôme 1. Les modifications de la régulation émotionnelle peut inclure une tristesse persistante, pensées suicidaires, de la colère explosive, ou inhibition de la colère. [...] Symptôme 2. Modifications dans la conscience. Cela comprend avoir des épisodes où l'on se sent détaché de ses processus mentaux ou corporels. [...] Symptôme 3. Modifications dans la façon dont l'agresseur est perçu et les modifications dans les relations avec les autres. Les exemples incluent l'isolement, la méfiance. [...] » |
« Dans une étude psychiatrique de cacatoès (Cacatua alba) menées au MAARS, l'individu "BB" a été diagnostiqué avec le SPTC: Il était élevé en captivité et a été exposé a de multiples humains qui étaient eux-mêmes très instable (par exemple, la violence domestique, l'abus de substances). BB a été adopté par différents membres de la famille et des voisins. Il semble avoir une certaine préférence pour les humains mais en général, est incapable de socialiser avec les humains ou les oiseaux. Par exemple, ses ouvertures relationnelles sont conflictuelles et confuses. Il va chanter et danser comme moyen d'attirer l'attention, mais quand un bénévole répond, sa seule réponse est sexuelle ou très agressive (par exemple, des attaques, des morsures). Il ne montre jamais d'affection pour les humains ou d'autres oiseaux, et montre de la dépression et un manque de confiance et d'estime de soi (par exemple,il est retiré, rien ne l'affecte). Il sera "en colère" (par exemple, crier sans cesse et se déplacer de façon erratique dans sa cage et présente un comportement d'attaque) s'il y a un bruit inattendu ou qu'un étranger entre dans la pièce. Ses humeurs et ses comportements sont très imprévisibles. » |
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