La Perruche Ondulée à l'état sauvage

1. Sa découverte

La Perruche ondulée fut découverte en Australie en 1770 par le capitaine J. Cook et fut nommée Budgerigar, mais est maintenant couramment appelée Budgie en Anglais.

Elle fut importé pour la première fois en Europe en 1840 par l'explorateur J. Gould, qui transporta un couple. Par la suite, elle fut reproduite en masse afin de pouvoir obtenir des centaines de milliers d'individus qui répondront à la demande générée par les Européens.

Elle connaît aujourd'hui un engouement mondial.

2. Son origine

La Perruche ondulée est originaire d'Australie. Elle vie en régions arides et semi-arides à l'intérieur de l'Australie continentale où les températures varient fortement entre le jour et la nuit. Cet habitat rude connaît des périodes de sécheresse et de pluies abondantes.


3. Quelques données anatomiques

La Perruche ondulée ne mesure pas plus de 18 cm à l'état naturel, de la tête à la pointe de la queue. Elle a la tête jaune et le corps vert clair, avec les rémiges noir-bleuté comportant un liseré jaune et les rectrices bleu. Elle a des ondulations de l'arrière du front jusque sur ses ailes, en passant par son dos, qui lui permettent de se camoufler dans les végétaux afin d'échapper aux prédateurs. Elles peuvent vivre 10 ans et plus selon les conditions environnementales et le risque de prédation.

4. Son comportement

Dans la nature, les Perruches ondulées commencent leur journée dès le lever du soleil. Ainsi, à l'aube, elles se réveillent en émettant des pépiements et en exécutant des mouvements de tête et de corps. Elles se douchent en se frottant contre les feuilles ruisselantes de gouttes de la rosée puis se toilettent.

Ensuite, tout en émettant des cris de contact, elles s'envolent et se déplacent en groupes de dizaines voire de centaines de perruches, parcourant le territoire à la recherche de nourriture et d'un point d'eau. Elles peuvent voler sur de très longues distances, jusqu'à des dizaines de kilomètres, et la coordination du groupe est excellente. Les changements de direction ou les atterrissages sont parfaitement exécutés. Elles se nourrissent des graines fraîches en retirant leur cosse qu'elles prélèvent sur les plantes qui poussent en abondance en période de pluie. Également, elles mangent les feuilles et autres verdures disponibles. Elles recherchent constamment leur nourriture en volant, en la trouvant et en travaillant avec leur bec pour extraire les aliments et les manger. Elles fouillent dans le sable pour prélever quelques minéraux, se perchent sur une branche et grugent l'écorce des végétaux. Elles s'envolent en nuée auprès d'un point d'eau pour s'abreuver et rincer leur plumage.  Tout cela les occupe une majeure partie de leur temps .

Par la suite, elles se réfugient dans les hauteurs, sur les arbres et arbustes feuillus afin de se camoufler et ainsi de se protéger des prédateurs, comme les serpents ou les rapaces. Accablées par la forte chaleur du début d'après-midi, elles sont relativement inactives. Elles se lissent les plumes et se reposent.

De plus, à partir de 15h, elles reprennent rapidement leurs activités du matin tout en vocalisant fortement. Elles se nourrissent et s'abreuvent de nouveau, puis elles jouent, se lissent les plumes mutuellement, les mâles parades, régurgitent des aliments à leur femelle et exécutent quelques quelques cris et gestes d'intimidation pour éloigner les concurrents.

Quand l'environnement est propice, elles recherchent un site idéal de reproduction afin de pouvoir faire leurs nids dans les cavités des troncs d'arbres. Elles se reproduisent majoritairement en saison chaude, durant les périodes de pluie. Après 20 jours d'incubation, les oisillons naissent. Après 20 jours d'incubation les oisillons naissent. Au bout de 30 à 40 jours de nourrissage ils seront petit à petit sevrés et pourront aller d'eux-même se nourrir de graines et d'herbes fraîches. Après ces 5 à 6 semaines d'apprentissage des jeune, le groupe migre vers un nouveau territoire, toujours à la recherche de ressources alimentaires.

Enfin, quand la nuit commence à tomber, elles recherchent activement un lieu où pouvoir s'endormir en groupe en toute sécurité, à l'abri de la prédation, souvent dans les hauteurs des arbres denses. Les derniers cris de contact et pépiements cessent dans la pénombre.

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